La campagne speak volumes : la location comme antidote à la Fast Fashion ?

La campagne speak volumes : la location comme antidote à la Fast Fashion ?

À l'heure où la société évolue vers une conscience environnementale accrue, de nombreuses personnes cherchent des moyens de réduire leur empreinte carbone. Dans cette quête de durabilité, la consommation responsable est devenue un objectif majeur pour beaucoup. C'est dans ce contexte que la location de biens et de services émerge comme une solution alternative prometteuse. Inspiré par le Top 10 Volumes présenté sur En Mode Climat, explorons pourquoi la location peut être la clé d'une consommation plus éthique et durable.

Dans un monde où la surconsommation découle directement de la surproduction, il est essentiel de prendre conscience des quantités massives de vêtements inondant le marché français. À travers la campagne #SpeakVolumes, lancée en marge du Black Friday, nous avons scruté les volumes mis en vente par les 10 principales marques, représentant plus de 40% des ventes. Cependant, la révélation la plus frappante a été la présence de grandes enseignes de la distribution traditionnelle parmi les coupables. À première vue surprenant, ce constat souligne deux caractéristiques communes partagées par toutes ces marques.

La largeur de gamme comme tentation incessante :

Par exemple, sur le site de Leclerc, une variété déconcertante de plus de 10 000 références de vêtements pour femmes est disponible. Cela représente 20 fois plus que chez une marque telle que St James, et équivaut, voire dépasse, les gammes proposées par des géants tels que H&M ou Zara. Ce choix pléthorique n'est pas simplement une offre diversifiée, mais plutôt une incitation subtile à l'achat impulsif. En nous présentant une multitude d'options, ces marques espèrent que parmi les 10 000 modèles, un, deux, trois... ou dix captureront notre attention, nous incitant ainsi à acheter davantage.

Les bas prix et le coût humain caché :

Les prix attractifs pratiqués par ces enseignes cachent une réalité sinistre. Ces tarifs abordables sont souvent obtenus grâce à la fabrication dans des pays où les travailleurs sont sous-payés, voire exploités. Au Bangladesh, par exemple, le salaire minimum ne représente que 15% du salaire vital, équivalant à travailler à plein temps en France pour seulement 244 euros par mois. La surproduction textile tire sa force de cette injustice salariale. Si les travailleurs étaient rémunérés décemment, les marques ne pourraient pas inonder le marché de produits à bas coûts.

La location une réponse à la fast fashion :

Le graphique révélateur présenté par la campagne #SpeakVolumes met en lumière la réalité troublante : la grande distribution s'inscrit également dans la fast fashion. Avec ses prix bas et sa largeur de gamme alléchante, elle nous pousse à une consommation rapide et excessive. Pour inverser cette tendance, il est impératif de réguler ces pratiques néfastes, allant des bas prix incitatifs à la surconsommation effrénée. C'est dans ce contexte que la location émerge comme une alternative salvatrice.

En choisissant la location, nous décidons de dire non à la surproduction et à ses conséquences dévastatrices, tant sur le plan local que mondial. La location offre une solution à la fois économique et éthique, permettant d'accéder à des articles de qualité sans contribuer à l'injustice sociale et environnementale. En adoptant cette approche, nous pouvons transformer notre mode de consommation, redéfinir notre rapport aux biens matériels, et contribuer à un avenir plus durable.

La location devient ainsi l'antidote à la fast fashion, nous permettant de réduire notre empreinte écologique tout en restant élégant et conscient.

Toutes les marques devraient se lancer, et c'est la que Podium intervient ! Podium accompagne les marques, en ligne et dans le retail, à se lancer dans la location.

Alors produisons moins et portons plus !